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Geneviève Briot, auteureAndré Cohen Aknin, auteurLaurence Frey, pianisteFranck Giraud, ClarinettisteDeux auteurs de la Drôme des Collines et deux musiciens donnent un récital de "poésie musique".Geneviève et André vivent ensemble à Geyssans, ils écrivent du théâtre, de la poésie, des romans. Lui est un gars du sud, elle est une fille du nord. Elle aime le café italien, il préfère le café américain. Au bureau, il met son bonnet d’écriture, elle met ses chaussettes "littérature". Ils parlent des poètes qui sont à la source de leur écriture, ils vous invitent dans leurs univers traversés par des éclats de musiques et de voix.Laurence et Franck, dans leurs jeux de langage et de musique, leurs glissements de son et de sens, tricotent avec facétie les matériaux sonores.Salle des fêtes de Geyssans, 17 mars 2018 à 20hLien permanent Catégories : Actualité, Ecriture, Lecture à voix haute, Littérature, Poésie 0 commentaire
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Un caillou qui pense oiseau
L'association BLEU 31
a le plaisir de vous informer que Geneviève Briot
donnera lecture de son recueil
"UN CAILLOU QUI PENSE OISEAU"
paru au printemps 2017 aux Editions de L'Autre incertain
Avec des encres de André Cohen Aknin
Il y a les oiseaux surgis de la pierre, les soleils d'enfants, la frange de lumière, il y a le voyage intérieur, ce qui nous nourrit, nous protège, nous élève. La poésie de Geneviève Briot évoque des rencontres, des choses du quotidien.
Les lectures seront ponctuées de chants et de musiques suivant les dates• Le dimanche 10 décembre 2017, à 11h
à l’Atelier du Hanneton lors de "L’Atelier en fête"
1400 Route du Tram - Les Presles - 26300 CHARPEY - 04 75 59 69 54
• Le dimanche 7 janvier 2018 à 17 h
À la salle des fêtes de Geyssans
Cette lecture sera donnée par un TRIO DE FEMMES
Cathline, Cécile et Geneviève
La lecture sera ponctuée de chants.
L’entrée est à 5 €, au profit de la bibliothèque de Geyssans
• Le dimanche 4 mars 2018 à 17h
Chez Agnès et Michel Guillemoto-Pesenti. Valence
La lecture sera donnée par Naïs, Geneviève, et Maïa au violoncelle.
Liens :
Ass Bleu 31 : bleu31@orange.fr - 04 75 02 61 93
http://briot-cohenaknin.hautetfort.com/
http://autreincertain.hautetfort.com/
https://www.atelierduhanneton.fr/
http://geyssans.fr/
Valence : agnes.guillemoto@hotmail.frLien permanent Catégories : Actualité, Ecriture, Lecture à voix haute, Littérature, Livres, Poésie 0 commentaire -
La Chapelle en Vercors
© André Cohen Aknin
Sur le chemin de verdure aux yeux bleus
les myosotis nous disent :
n'oubliez pas les Résistants
Ici ils se sont battus
La beauté fragile des fleurs
la solidité des roches
l'éphémère et l'immobile
unis dans un même paysage
Marche sur le chemin
de verdure aux yeux bleus
Le rocher résonne-t-il encore
des combats des conciliabules
dans la nuit et le froid ?
Vercors aujourd’hui lumineux
où soupire le sang de la jeunesse
La vie toujours
renaît semblable et différente
Marche sur le chemin tracé par d'autres
dans l'ombre des hêtres
Chemin de verdure aux yeux bleus
Dans la cour des fusillés
sur la paroi transparente
je lis à voix haute les prénoms
de seize jeunes hommes fauchés
par la guerre et la haine
Leurs yeux brillent dans notre liberté
poème de Geneviève, juin 2017 -
Parution "Un caillou qui pense oiseau"
Un caillou qui pense oiseau
de Geneviève Briot
aux Editions L'Autre incertain
avec des encres de André Cohen Aknin
"Le langage des arbres est une source
où toujours nous retournons
Arbres fougères ginkgo biloba
cèdres du Lubéron venus de l'Atlas
chênes robustes des forêts domaniales
ils sont notre mémoire
notre sang vivifiant
nos voyages immobiles"Prochaines lectures :
• le dimanche 30 avril à 10h30 à la Librairie La Manufacture - Romans-sur-Isère - 04 75 02 09 05
• le jeudi 4 mai à 18 h à la Médiathèque Simone de Beauvoir à Romans-sur-Isère
• lors du festival du Baz'art des mots les 14 et 15 juillet à Hauterives 04 75 68 95 40
Des lectures chez l'habitant sont également prévues
Une lectrice écrit :
"Les pages du livre tournent toutes seules soulevées par un vent léger et envoûtant…Suivre les paysages où les pieds ne laissent pas d'empreintes, où les bruits font une haie d'honneur pour que passe le silence. Sentir le cœur de la terre battre sous l'écorce des arbres. Aborder des plages où une seule aube naissante raconte tous les matins du monde. André trace des encres tracées sur du blanc, du noir qui ne ment pas." Joëlle C.
On peut se procurer "Un caillou qui pense oiseau" auprès des éditions L'Autre incertain Impasse Pâme - 22 rue Pêcherie - 26100 Romans-sur-Isère 06 80 92 08 85 - autreincertain@no.long.org
au prix de 10 € + 3 € de port (si envoi)
- à- à la Librairie La Manufacture, Place Maurice Faure à Romans-sur-Isère 26100
- à la Librairie Les Cordeliers 7 Côte des Cordeliers à Romans-sur-Isère 26100
- au Baz'art des mots à Hauterives 26390 -
Vin, peinture et poésie
L'Association Bleu 31 a le plaisir de rendre compte de l'événement créé par les Éditions de L'Autre incertain dans les cales de la péniche Alizarine Quai Mistral à Valence le samedi 25 février 2017.
L'Autre incertain y présentait une EXPOSITION de petits formats de Brigitte Nêmes. Cécile et Raphaël, les mariniers, transportent habituellement par voie fluviale vins et futailles du Nord au Sud et du Sud au Nord. L’an dernier, des tableaux de Brigitte sont revenus de Paris portés dans les entrailles de la péniche. Actuellement, contraints de rester à quai, ils offraient leur lieu selon un projet concocté de longue date. Vins et expression artistique ne sont-ils pas faits pour s'entendre ? Baudelaire a chanté cette union et avant lui Omar Khayam au XIe siècle.
"Ce que je demande c'est un flacon de vin en rubis, une œuvre de poésie,
un instant de répit dans la vie et la moitié d'un pain
Si avec cela je pouvais ami, demeurer près de toi, dans quelque lieu en ruines, ce serait un bonheur préférable à celui d'un sultan dans son royaume"
Les tableaux de Brigitte sous les projecteurs laissaient éclater les couleurs et la fraîcheur d'expression de l'artiste.
Dans ce décor, une LECTURE de poèmes extraits de Un caillou qui pense oiseau à paraître aux éditions l’Autre incertain était donnée par l'auteure Geneviève Briot, accompagnée de Bernard Vandewiele et de Maïa, une jeune violoncelliste.
"Les mots sont sur la lisse
prêts à être tissés
Laines de l'amour
du doute et de la sagesse
le présent a couleur de la terre
a tissage de la toile
toujours inachevée"
Cette lecture a été suivie du vernissage des peintures de Brigitte, qui a présenté ses tableaux avec une spontanéité et un humour réjouissants.
Le plaisir des yeux, des oreilles et du cœur, un apéritif arrosé de vins de la région, ont créé ce moment de convivialité qui laisse trace en chacun des participants.
Le dimanche 26 février, l'EXPOSITION de Brigitte Nêmes s'est poursuivie de 12 H 30 à 18 H 30
À 16 H 30 Brigitte a réalisé une peinture sur le bateau.Photo Annick ROUBINOWITZ]
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Un caillou qui pense oiseau
Encre "la main qui parle"
Mains ouvertes
laisse entrer
les univers
les couleurs les plus secrètes
Marche pieds nus dans la neige
allonge-toi sur les cailloux du lit de la rivière
laisse le froid chauffer le sang
trouve des accords inconnus
L'association Bleu 31 est heureuse de vous informer de la prochaine publication de :
Un caillou qui pense oiseau
de Geneviève Briot
poésies
aux Editions l'Autre Incertain
Parution prévue en février 2017
La peau diaphane de la poésie de Geneviève Briot illumine notre regard. On y découvre son univers où chaque rencontre nous réinvente.
Après "Basalte" et "Météorites", recueils publiés dans les années 80, elle écrit théâtre, récits et romans. Cependant, la poésie est toujours présente, comme une rivière souterraine ; elle vient au jour maintenant.
Souscription :
Prix de l'exemplaire : 10 euros
Merci de libeller votre paiement à Éditions L'Autre Incertain
Impasse Pâme 22 rue Pêcherie - 26100 Romans-sur-Isère
Tél. : 06 80 92 08 85 -
Carton rouge pour le travail des enfants
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La période est centrée sur l'Euro de football qui rassemble les foules de supporters, qui suscite l'enthousiasme ou la déception. Le sport est à l'honneur et il est fédérateur. D'autres événements pourtant se vivent, plus discrets et non moins importants. Le 12 juin 2016 était célébrée La journée mondiale contre le travail des enfants.
À cette occasion a eu lieu à Marseille à l'Auditorium du Pharo un grand concert d'enfants : 200 enfants choristes et violoncellistes de la région de Marseille, de Lyon et de Turin en Italie. Ils ont interprété des œuvres de Bach, Mozart, Vangelis, Weber, Pablo Casals, Corette, Cassado, Goltermann, des chansons du compositeur Daniel Beaume sur le thème du droit des enfants. Des images d'enfants au travail dans le monde étaient projetées, tandis que des textes étaient lus et donnaient le sens de cette manifestation. Les jeunes artistes sous la direction de Chantal Darietto-Latil et Maestro Antonio Mosca des Instituts Suzuki ont enchanté le public par leur talent et aussi par le témoignage qu'ils donnaient du pouvoir de l'éducation qui les ouvrait à la joie et à la créativité. Touchée par cette prestation, j'ai écrit le poème qui suit : Envol des enfants
Deux cents enfants
sur une scène de théâtre
visages lumineux
ensemble ils chantent
jouent du violoncelle
offrent leur joie de vivre
Deux cents millions
d'enfants dans le monde
Visages éteints
ils fabriquent des briques
ils cassent des cailloux
portent de lourdes charges
Deux cents enfants de Marseille
de Lyon de Turin
filles et garçons écoliers
ils jouent Bach Mozart
Vangelis Pablo Casals
ils ont trois ans huit ans douze ans
Deux cents millions d'enfants
filles vendues garçons à la dérive
enfants soldats
Dans les décharges
ils trient des matériaux toxiques
ils ont trois ans huit ans douze ans
Deux cents millions d'enfants
au travail. Harassés
ils n'ont pas le temps de jouer
de rêver de sourire
ils ne vont pas à l'école
ils aimeraient lire et écrire
Aujourd'hui deux cents enfants
chantent à pleine voix
leurs doigts vibrent sur les cordes
pour que tous soient des oiseaux
ivres de ciel bleu
riches de couleurs et de rires
Ces enfants voudraient
que leurs mots et leurs notes
réveillent le monde
pour que vivent les droits des enfants
Leurs voix leurs musiques lancent un appel
L'entendez-vous ?Geneviève
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La tentation du passé
Deux livres sur ma table de chevet "SI PRÈS" de Hélène Cixous et "ÉLÉGIES POUR LE TEMPS DE VIVRE" de Richard Rognet.
(Je me demande parfois si des auteurs qui voisinent sur une étagère de bibliothèque échangent dans l'ombre des nuits)
Dans "SI PRÈS", Hélène Cixous s'interroge sur le fait d'aller en Algérie où elle a passé son enfance et son adolescence. Son mode d'être, écrit-elle est la broussaille, son héritage algérien. Ses mots errent sur des chemins secrets de son Algériance. Ses Algérêveries vont du jardin d'Essai à Alger au lion du heurtoir de la porte d'entrée de la maison à Oran, en passant par le cyprès sur le chemin du Lycée Fromentin. L'image de Zohra Drif, la fille du Lycée à qui elle n'a jamais parlé, à qui elle a voulu écrire et ne l'a jamais fait, est une présence lancinante. Après trente-cinq ans, elle erre là-bas à la recherche de ce qui n'existe plus. Au cimetière, à la force des mots et de l'imaginaire, elle finit par dialoguer avec son père. De retour à Paris, elle écrit : "Je suis venue à Alger pour retrouver l'immortel chagrin. Et je l'ai trouvé. Il est avec moi."
Dans "ÉLÉGIES POUR LE TEMPS DE VIVRE", Richard Rognet s'interroge sur la tentation de réveiller le passé.
"Ne reviens pas, les retours nuisent au temps
de vivre…
ne reviens pas, la blessure ne dort pas,
la mémoire comme un ciel couvert
prépare les orages futurs, ne reviens
pas. A qui dis-je ne reviens pas ?…
à qui ? sinon à celui qui résiste en moi,
sous les pierres ensevelies sous
d'autres pierres, celui qui frappe
sans qu'on l'entende à la porte
de l'intérieur…"
Richard Rognet raconte le passage du temps, la volonté "pour vivre comme doit vivre la vie" et il s'engage délibérément dans le présent
"tu tiens bon, tu renais, tu arraches les voiles
étouffants des peurs bleues, tu recomposes
ton présent, tu es le messager de ta propre existence"
……
car il en est des lieux secrets comme des mots
dans la mémoire, plus on les cherche, les recherche,
et plus la vie s'appesantit, et plus les larmes
tourbillonnent dans les profondeurs du cœur
qui bat la breloque, tu demeures orphelin des
lieux que le merle atteint, contente-toi de son
chant, vibre avec lui et remercie la nuit venue."
J'ai suivi les chemins des deux auteurs, j'ai suivi les phrases éclatées et inventives d'Hélène Cixous, sensible à sa fidélité à son immortel chagrin ; j'ai suivi la coulée lumineuse des phrases de Richard Rognet qui sont recherche de plénitude. Lectrice, je suis à la croisée des deux univers, je suis un lieu de rencontre.Geneviève
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Les poètes Alain Borne et Paul Vincensini
Nous avons eu le plaisir de présenter une lecture musicale le 30 octobre 2015 à la Médiathèque de Montélimar en soirée de clôture du Centenaire de la naissance d'Alain Borne. Avec beaucoup de talent, Lise Péchenart, violoncelliste qui nous accompagnait, a glissé ses mélodies, souvent improvisées, entre les textes ou à l'intérieur des poèmes.
Nous avons connu Paul Vincensini. Celui-ci, ami d'Alain Borne disait qu'Alain avait été son initiateur en poésie. Quant à nous, nous avons marché sur les traces de Paul dont l'ambition était de faire vivre la poésie.
Pierre Seghers disait qu'Alain Borne était avec Paul Eluard l'une des grandes voix amoureuses du XXe siècle. Ses poèmes de passion et de sensualité jaillissent peut-être d'autant plus intensément qu'il est hanté par la mort. Pour cette soirée souhaitée légère, nous n'avons donné que la face amoureuse. Paul Vincensini, poète funambule, pouvait apporter son humour qui cache une forme de gravité.
Les deux poètes savaient la fêlure qui était en eux et que nous avons tous, mais ils en avaient la lucidité et seule la poésie leur permettait d'avoir les yeux ouverts. L'un se perd dans la femme aimée sans jamais pouvoir assouvir son désir d'absolu. L'autre ne cesse de revenir à l'enfance, de célébrer avec désinvolture les pierres, les oiseaux, le cheval, la rivière… dans la dualité des personnages "Toujours et Jamais."
Deux poèmes dits en cette soirée :
Tu étais belle ce soir dans le soleil
plus que de lui vêtue
on aurait dit que tout entier
il se donnait pour te faire.
Tu me brûlais de loin
tantôt tu étais d'or
tantôt de miel tantôt de lait
tu étais la rosée
doublant de transparence l'aubépine.
Je te savais brûlante
je te savais la fraîcheur même
tu étais l'aube mystérieusement couchée
sur un million de lis.
Alain Borne "La nuit me parle de toi"
Moi j'ai toujours peur du vent
Me voici
Mes poches
Bourrées de cailloux
Pour rester avec vous
Ne pas m'envoler dans les arbres.
Paul Vincensini "Toujours et jamais"
Après la lecture, il y a eu un échange chaleureux avec le public, Chantal Brunel et Thierry Trial de la médiathèque. Merci à tous.
Geneviève et André - Ass. BLEU 31
Les œuvres complètes d'Alain Borne aux éditions Curandera sont épuisées. Des recueils ont été publiés chez des éditeurs dont : Voix d'encre, L'atelier du Hanneton, Jacques Brémond…
L'œuvre poétique de Paul Vincensini est publié aux éditions L'arbre à paroles. Une sélection pour les enfants : "Je dors parfois dans les arbres" aux éditions Motus
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